Jacques Neirynck
En 1986 Jacques Neirynck publiait la première édition de ce livre, qui devait connaître plusieurs rééditions tant dans sa version française que dans sa traduction allemande sous le titre Der göttliche Ingenieur. Comme le succès de l'ouvrage ne se dément pas, il a paru nécessaire d'en offrir une nouvelle édition entièrement mise à jour et augmentée. Plusieurs événements évoqués comme des hypothèses - épuisement du pétrole, changement climatique, accident de Tchernobyl, effondrement du système soviétique - appartiennent maintenant au passé. Il semblait donc utile de refaire le point. Si la thèse centrale de l'ouvrage - la croissance de l'entropie - n'a pas changé, les problèmes entropologiques se sont eux multipliés et diversifiés. La révision de l'ouvrage a entraîné de telles modifications que le sous-titre de l'ouvrage méritait d'être transformé afin d'en souligner la nouveauté. Un mode d'emploi pour la technique décrit de façon plus pertinente le projet : comment gérer une technonature de plus en plus complexe et de moins en moins compréhensible ? Comment cesser d'être les objets passifs d'une évolution technique qui nous entraîne selon une logique qui nous échappe ?
Citations :
En mesurant le temps, l'homme a cru d'abord l'asservir: il a réalisé trop tard qu'il en devenait l'esclave.
Nous n'avons pas à attendre notre dîner de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger mais du souci de leur propre intérêt. Nous ne comptons pas sur leur altruisme mais sur leur égoïsme... Seul un mendiant choisit de dépendre de la charité de ses concitoyens. - Adam Smith
En mesurant le temps, l'homme a cru d'abord l'asservir: il a réalisé trop tard qu'il en devenait l'esclave.
Nous n'avons pas à attendre notre dîner de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger mais du souci de leur propre intérêt. Nous ne comptons pas sur leur altruisme mais sur leur égoïsme... Seul un mendiant choisit de dépendre de la charité de ses concitoyens. - Adam Smith
La Terre est la seule chose que l'on ne fabrique plus, il faudra bien se résoudre à faire moins d'hommes - Mark Twain
Emprisonnée dans le CD ou la radio, la musique est devenue un objet de production à la chaîne, de distribution massive, de publicité abusive et de consommation passive. Le fond sonore dont on prétend agrémenter les magasins, les restaurants et les ateliers, définit bien l'idéal musical de la société industrielle : un bruit perpétuel qui distrait une partie de l'attention sans jamais la capter vraiment, une bouillie fade qui s'ingurgite distraitement.
Le pire est lié au meilleur,
Le mystère explique l'évidence,
Le désordre crée l'ordre,
Le spirituel est issu du matériel.
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