dimanche 25 septembre 2016

Contrat tacite des gens qui dorment

Mes chers amis,

Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'approbation tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu:

1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants.

2) J'accepte d'être humilié ou exploité à condition qu'on me permette à mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.

3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que la prise en charge de la société a ses limites.

4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients.

5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.

6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en ingérant ou en inhalant des substances toxiques autorisées par les états.

7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix.
J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.

8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte.

9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer.

10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.

11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront.

12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, à l'amour, au sexe, et la liberté d'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai: je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.

13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive.

14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures.

15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes âgées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet.


16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.

17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète.

18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale.

19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.

20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence.

21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. Je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise.

22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident.

23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives.

24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.

25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques.

26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.

27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine.

28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger.

29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent.

30) J'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer.

31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux.

32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.

33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

Si vous êtes contre, vous pouvez toujours mettre en oeuvre les ressources de l'amitié et de l'amour, de la fraternité et de la responsabilité partagée, réfléchir, concevoir, oser et tisser, comme le permet l'Internet... tout retard rapproche du néant.

Fait par amitié sur la Terre

source : syti.net

samedi 24 septembre 2016

Satus Enigma - Punctum I

Qui m'aide à décoder ?



Coo tie estas gravas.

la vero nenim estos en tiu flanco.

La verdad no se encontrara mas de este lado.

Impetravit litteras
dare punctum sequens
veritas numquam hinc
Omnnia quae hic es maximus

Tu pulses du fond(c) de la terre(d), du(a) monde, de l’univers(e).
Tu sors de la grotte(9) comme on quitte l’entrée(h)de l’utérus(m).
TU es une eau(v) de source dans laquelle j’aimerais bien me(v)
noyer. Je n’ai pas de peine en fermant les yeux, de m’ima-
-giner avec un profont(n) vertige(b) plongeant dans cette eau
fraiche. Le contact(t) est si prenant que je ressens rien
si ce n’est cette agréable impression(w) de t’avoir partout
je te respire à plein poumon(o), je me sens défaillir avec
délice. Je meure au(z) fil de l’eau, je meure au(u) fil de
toi(R). Ma sépulture(8) sera les aiguilles(s) de Baumes(r), ma
pierre(K) tombale el Suchet(S), et le Jura(l) mon cimetière(9).

Christian, Dec 2015

samedi 17 septembre 2016

Drôle ou des rôles



Je me suis réveillé ce matin après un rêve ou j'allais passer des examens, je savais que l'allais réussir mais je disais que ça ne servait à rien, trop simple et aucun sens.
Au réveil, je me suis dit que c'était chiant les êtres humains, d'être dans un état normal. Ils ne sont pas drôles, ils n'ont plus de rôles.
Les gens qui souffrent ont d'autres soucis que d'êtres drôle. Ceux qui vivent pleinement dans le système capitaliste, n'ont pas le temps d'être drôle. Et ceux qui veulent se libérer de leurs souffrances s'occupent avec des activités pour chercher le bien être qui les rendent pas drôle.
Si je pense à une figure emblématique qui est drôle, le Dalaï Lama est drôle. Pas parce qu'on le voit méditer tout le temps mais sa manière de prendre la Vie de manière simple.
Sadhguru est drôle aussi.
Les clowns sont pas drôles, les enfants sont drôles.
Bref je me sens pas drôle, sans rôle.

Dans les jeux vidéos on incarne un rôle, on ne se pose pas la question, on vit le rôle qui est proposé, on se laisse emporter par l'imaginaire du créateur.  J'ai passé une grande partie de ma vie dans le monde virtuelle dans les dessins animés aussi pour échapper à un monde pas drôle. Le monde n'est qu'un point de vue dont il suffit de tourner l'image pour voir son contraire.

Une citation pour conclure :

"If you're not excited about it, it's not the right path." —Abraham Hicks.
"Si vous n'êtes pas excité à ce sujet, ce n'est pas la bonne voie." - Abraham Hicks.

jeudi 15 septembre 2016

Ligne du temps



Ca fait un moment que je cherchais un moyen de faire une sorte de ligne du temps avec les moments clés de ma Vie et d'y inclure les amis qui ont vraiment comptés. J'ai jamais trouvé un logiciel qui permettait de le faire. J'ai fait ce dessin dans Keynote. Mais il manque les variations d'intensités, il manque des liens entre les personnes.

Naissance dans un système

Né à 21h21 (pas vraiment mais j'aime me le dire) le 7 juin 1980, ou mort d'une vie antérieur de foetus ou intérieur, vie et mort au même moment.

Conçu 9 mois avant, ne sachant toujours pas par quel miracle. En tous cas pas celui de l'amour. L'amour d'une mère peut être mais pas l'amour d'un couple ou juste illusion de l'amour.

Des parents qui font un enfant sans vraiment se demander pourquoi. Surement pour essayer de souder une incohésion entre les deux.

Un père qui fait des gazon gazon, langage bête, qui fait rire bêtement.
Un père qui ne pas à son fils la nature, mais le monde virtuel. Le faux monde. Celui derrière lequel on se cache pour pas vivre la réalité qui est si belle. Cette réalité qui offre liberté, qui fait mal parfois, mais si belle.

Le virtuel se cache dans la facilité, la rapidité du 0 et du 1. Il est laid, il est simple, il est carré. Carré comme ces pixels des écrans rectangulaire. Ceux qui éclaire les humains tel les papillons de nuit autour d'une lampe, et au final brulent leurs ailes.

Un enfant qui aurait aimé comme tant d'autres que son père lui montre ses passions, plaisirs, forces. Un enfant qui aurait voulu être fière de son père, mais comment? Celui-ci rentre tard du travail, pose son fessier dans le canapé, allume l'écran et devient bêtement carré comme les images diffusées. Ame happée par le virtuel, par cette média-cratie, cette médiocrité.

Les médias vous font ingérer la peur de la désinformation. Vous finissez même d'avoir peur de la peur elle même.

L'enfant essaye de créer, d'imaginer à travers des jeux, des constructions, des questions, des "pourquoi?".
Ces "pourquoi" agace les parents qui ne savent pas répondre, ils ne cherchent pas à savoir répondre. La violence et l'abus de pouvoir remet l'enfant à coups de pantoufles dans ce monde carré.

L'enfant essaye de grandir, d'évoluer dans ce monde carré qui semble lui être destiné. Il en veut à ses parents, à son père surtout. Il s'entoure de vrais et de faux amis. Mais il a l'impression de grandir seul face à beaucoup d'incompréhension du système qui l'entoure.

-- Education --

Des dictées, des calculs abstraits, des langues étrangères, des notes. On essaye d'enfoncer tout sa dans le cube qu'a remplacé la tête de l'enfant. A l'école on ne parle pas de la vie, du respect, de l'amour.
L'école pense que c'est aux parents de leur apprendre ça. Mais les parents pensent qu'on leur apprend ça à l'école. Partie de ping-pong ou l'enfant est la balle, encore blanche qui prend des coups mais n'a rien demandé.

Des professeurs qui se placent hiérarchiquement au dessus de l'élève et essayent non pas de lui transmettre un savoir mais de lui forcer à apprendre. Apprendre des choses qu'il ne veut pas forcément savoir. L'enfant à un pouvoir, comme tous les autres enfants. Celui de créer. Ce pouvoir perdu par la maturité. Il aimerait développer ce pouvoir, le partager avec les autres, mais ce pouvoir passe inaperçu aux yeux de l'éducation. Il est presque renié.

Fin octobre 2008 j'ai été amené de force à un hôpital psychiatrique.

Comment j'en suis arrivé là?

Fin juillet 2008 s'annonce la fin d'une relation. Des non-dits, de la jalousie et tout ce qui accompagne les relations classiques amour-haine de nos sociétés, ont achevé cette liaison.

Entre temps je m'évade avec des amis en Corse. A cette période, je sens une dualité en moi, comme souvent ressenti dans ma vie. Un temps certains amis m'avaient surnommés "The Dice" pour les multi-faces que je cachais ou que je montrais.

En Corse c'est une amie qui récolte ma colère de ce système capitaliste. Cette amie étant plongée voir noyée dans cette mondialisation de la bêtise.
Une baignade de nuit m'apaise, m'apporte la lumière à travers la lune et les fées aquatiques, les plantons qui brillent, magique.
Au retour de la Corse, j'ai des boutons étranges sur le torse, le médecin insiste en me posant des questions liées au Sida. En attendant les résultats, je me prépare au pire, à la mort. Ou peut être au meilleur, à la libération de ce monde mal sain. Semaine longue ou je me sens déjà dans l'au-delà.

La relation, pas encore finie, en prend encore un coup. Des pensées me disent que c'est elle qui m'aurait transmis le virus. Mais les résultats sont là : "négatif". Soulagement, mais de quoi? J'étais prêts à partir, je voulais fuir.

Un travail dans le monde virtuel qui me plaisait pas. Je quitte tout. Je m'envole pour 2 semaines au Maroc. Surf, océan, rien. Mais c'est trop court. Au retour, elle n'est plus là, seul, enfin, remise en question.
Un projet arrive "bobybird", avec un ami de l'école d'ingénieur. Projet d'un portail web de type "réseau social" pour mettre en contact des gens qui veulent faire du sport. Peut on vraiment parler de social à travers le virtuel? Qu'est devenu le sport? Une médiocratie médiatique dans lequel règne la compétition et non plus le plaisirs du sport, l'espoir, e-spoir, e-sport. A l'époque je ne me pose pas ces questions, je crois au projet, j'y fonce la tête baissée. Des heures de travail passent, la fatigue s'accumule, la folie prend place petit à petit. Une rencontre avec des investisseurs haineux, le projet prend une tournure monétaire malsaine, ma tête s'emballe, je m'envole pour Paris. Dans l'avion je fais la connaissance de l'avocat du diable. Le satan qui vit en moi veut se lier avec cette rencontre. La folie prend trop de place. Hôtel perdu dans Paris, je me retrouve perdu dans un lit entre un Japonais à ma droite qui incarne le sur-respect, et à ma gauche sont total opposé, un Américain. Je m'endors dans un monde intérieur. Les images défilent à toute vitesse. Le drapeau américain fait peur, trop de lignes, trop compliqué, trop rationnel. Le drapeau japonais est beau, rond, mais le rouge, pourquoi ce rouge violent au milieu de ce blanc? Et moi, pourquoi entre ces deux extrêmes? Suisse? Suis-je Suisse? Croix, carrés, coins qui font mal, encore ce rouge et ce blanc. Je repense, re-design le drapeau de la confédération. Deux ellipses, l'univers, mais le cadre dérange. Les limites n'existent pas, infiniment grandes, infiniment petites se rejoignent. Le microcosme est le début du macrocosme, vice et versa. Dans l'au-delà de l'au-delà, on revient au commencement du commencement.

A mon tour, ma vie défile, en sens inverse, mais cette fois je comprends, je décompose ce qui c'est mal composé. Il faut laisser la lumière purifier et défaire le mal qui ronge depuis longtemps. Des pourquoi, qui n'ont jamais eu de réponses, gisent dans ce corps. Je pleure, je me libère, l'énergie négative peut sortir, le moi que j'ai caché au fond peut sortir. On est 2 maintenant, on doit s'unir mais pas tout de suite.

A 2 on est plus fort, seulement si il y'a un équilibre. Il faut trouver cet équilibre pour s'unir. Unir cette double personnalité, cette double force qui réside en chacun de nous. Sous le signe du gémeaux, ayant grandit entre 2 nations différentes, 2 parents unis par l'émotion et la haine. Cette double personnalité à toujours été à la lumière, mais à l'époque incomprise et refoulée, elle a créer plus de dégâts que de bien.

Au réveil, la fatigue est toujours là, la fréquence monte d'un cran, les pensées doivent se poser sur papier. Ecriture d'une sorte de biographie encore mal digérée. La lumière grandit mais est loin d'avoir pénétré tous les recoins de l'inconscient et du conscient.

Rencontre de mes amis virtuels, l'ombre de mes amis, ombre qui me compose encore. Ballades dans la ville de Lumière, Paris, lumière virtuelle aussi. La tristesse, misère, et pauvreté.

Je pleure encore pour me libérer de cette lumière virtuelle qui s'accompagne de tous ses malheurs.

Au retour en Suisse, s'enchaine prise de contacts avec mon moi le plus lointain. Avec des amis enfouis, oubliés. Ceux qui me compose aussi. Sans eux je ne suis rien, sans moi ils ne sont rien. En décroissance avec mes connaissance, je plonge dans les profondeurs, en amont de l'inconscience.

Jusqu'à l'abysse, ce néant, mes parents, ma soeur. L'incompréhension tel que des millions de soleils absorbés par un trou noir.

J'ai compris trop tard, la prochaine fois je ne crierais pas mon bonheur sur les toits. L'impression d'avoir été un soleil en mutation, je suis passé de la naine bleue à la géante rouge ou vice et versa. Qu'importe la taille, il y'a eu transformation, changement de forces. Toutes mes particules se sont décomposées pour se recomposer avec les mêmes briques mais selon un autre ordre. Un création ou recréation de la lumière.

Rêves 2016

Avril Tamera
Rêve d’un taureau à trois têtes.
J’étais avec Amjad dans un game center on a joué à un jeu et je me suis énervé avec qqn et c’est partit en vrille. J’ai reçu une facture de 2003 en 2016 avec qui j’étais allé avec Lionel ou Themis, aussi sur les jeux.
Je visitais un endroit que Grégoire Chollet avait acheté. Pour faire pousser une plante miraculeuse.
Rêve magique ou je faisais du sk8 à Lisboa sur des pavés. Puis un tram m’a shooté et il ne voulait pas s’arrêter. Je l’ai poussé dans l’eau à la fin.
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Poursuite de la police, j’étais avec Amjad en scooter avec un surf sur le coté et on devait payer quelque chose en double. A la fin un mec étrange m’a piqué pour m’endormir.

15.9.16
Rêve que je protégeais une base, je tuais des gens avec une sorte de shotgun. Je les poussais dans le vide ou ils sautaient tout seul. Y'avait qqn d'autre avec moi pour m'aider à cette tâche.
A la fin y'avait 2 filles qu'on devait tuer mais on mettait des cartouches dans l'arme et on tirait mais ça marchait pas. Puis j'étais dans une voiture et je mettais des pièces de 1€ ou 2€ dans l'arme pour tirer et ça ne marchait pas non plus.