Comment j'en suis arrivé là?
Fin juillet 2008 s'annonce la fin d'une relation. Des non-dits, de la jalousie et tout ce qui accompagne les relations classiques amour-haine de nos sociétés, ont achevé cette liaison.
Entre temps je m'évade avec des amis en Corse. A cette période, je sens une dualité en moi, comme souvent ressenti dans ma vie. Un temps certains amis m'avaient surnommés "The Dice" pour les multi-faces que je cachais ou que je montrais.
En Corse c'est une amie qui récolte ma colère de ce système capitaliste. Cette amie étant plongée voir noyée dans cette mondialisation de la bêtise.
Une baignade de nuit m'apaise, m'apporte la lumière à travers la lune et les fées aquatiques, les plantons qui brillent, magique.
Au retour de la Corse, j'ai des boutons étranges sur le torse, le médecin insiste en me posant des questions liées au Sida. En attendant les résultats, je me prépare au pire, à la mort. Ou peut être au meilleur, à la libération de ce monde mal sain. Semaine longue ou je me sens déjà dans l'au-delà.
La relation, pas encore finie, en prend encore un coup. Des pensées me disent que c'est elle qui m'aurait transmis le virus. Mais les résultats sont là : "négatif". Soulagement, mais de quoi? J'étais prêts à partir, je voulais fuir.
Un travail dans le monde virtuel qui me plaisait pas. Je quitte tout. Je m'envole pour 2 semaines au Maroc. Surf, océan, rien. Mais c'est trop court. Au retour, elle n'est plus là, seul, enfin, remise en question.
Un projet arrive "bobybird", avec un ami de l'école d'ingénieur. Projet d'un portail web de type "réseau social" pour mettre en contact des gens qui veulent faire du sport. Peut on vraiment parler de social à travers le virtuel? Qu'est devenu le sport? Une médiocratie médiatique dans lequel règne la compétition et non plus le plaisirs du sport, l'espoir, e-spoir, e-sport. A l'époque je ne me pose pas ces questions, je crois au projet, j'y fonce la tête baissée. Des heures de travail passent, la fatigue s'accumule, la folie prend place petit à petit. Une rencontre avec des investisseurs haineux, le projet prend une tournure monétaire malsaine, ma tête s'emballe, je m'envole pour Paris. Dans l'avion je fais la connaissance de l'avocat du diable. Le satan qui vit en moi veut se lier avec cette rencontre. La folie prend trop de place. Hôtel perdu dans Paris, je me retrouve perdu dans un lit entre un Japonais à ma droite qui incarne le sur-respect, et à ma gauche sont total opposé, un Américain. Je m'endors dans un monde intérieur. Les images défilent à toute vitesse. Le drapeau américain fait peur, trop de lignes, trop compliqué, trop rationnel. Le drapeau japonais est beau, rond, mais le rouge, pourquoi ce rouge violent au milieu de ce blanc? Et moi, pourquoi entre ces deux extrêmes? Suisse? Suis-je Suisse? Croix, carrés, coins qui font mal, encore ce rouge et ce blanc. Je repense, re-design le drapeau de la confédération. Deux ellipses, l'univers, mais le cadre dérange. Les limites n'existent pas, infiniment grandes, infiniment petites se rejoignent. Le microcosme est le début du macrocosme, vice et versa. Dans l'au-delà de l'au-delà, on revient au commencement du commencement.
A mon tour, ma vie défile, en sens inverse, mais cette fois je comprends, je décompose ce qui c'est mal composé. Il faut laisser la lumière purifier et défaire le mal qui ronge depuis longtemps. Des pourquoi, qui n'ont jamais eu de réponses, gisent dans ce corps. Je pleure, je me libère, l'énergie négative peut sortir, le moi que j'ai caché au fond peut sortir. On est 2 maintenant, on doit s'unir mais pas tout de suite.
A 2 on est plus fort, seulement si il y'a un équilibre. Il faut trouver cet équilibre pour s'unir. Unir cette double personnalité, cette double force qui réside en chacun de nous. Sous le signe du gémeaux, ayant grandit entre 2 nations différentes, 2 parents unis par l'émotion et la haine. Cette double personnalité à toujours été à la lumière, mais à l'époque incomprise et refoulée, elle a créer plus de dégâts que de bien.
Au réveil, la fatigue est toujours là, la fréquence monte d'un cran, les pensées doivent se poser sur papier. Ecriture d'une sorte de biographie encore mal digérée. La lumière grandit mais est loin d'avoir pénétré tous les recoins de l'inconscient et du conscient.
Rencontre de mes amis virtuels, l'ombre de mes amis, ombre qui me compose encore. Ballades dans la ville de Lumière, Paris, lumière virtuelle aussi. La tristesse, misère, et pauvreté.
Je pleure encore pour me libérer de cette lumière virtuelle qui s'accompagne de tous ses malheurs.
Au retour en Suisse, s'enchaine prise de contacts avec mon moi le plus lointain. Avec des amis enfouis, oubliés. Ceux qui me compose aussi. Sans eux je ne suis rien, sans moi ils ne sont rien. En décroissance avec mes connaissance, je plonge dans les profondeurs, en amont de l'inconscience.
Jusqu'à l'abysse, ce néant, mes parents, ma soeur. L'incompréhension tel que des millions de soleils absorbés par un trou noir.
J'ai compris trop tard, la prochaine fois je ne crierais pas mon bonheur sur les toits. L'impression d'avoir été un soleil en mutation, je suis passé de la naine bleue à la géante rouge ou vice et versa. Qu'importe la taille, il y'a eu transformation, changement de forces. Toutes mes particules se sont décomposées pour se recomposer avec les mêmes briques mais selon un autre ordre. Un création ou recréation de la lumière.
Fin juillet 2008 s'annonce la fin d'une relation. Des non-dits, de la jalousie et tout ce qui accompagne les relations classiques amour-haine de nos sociétés, ont achevé cette liaison.
Entre temps je m'évade avec des amis en Corse. A cette période, je sens une dualité en moi, comme souvent ressenti dans ma vie. Un temps certains amis m'avaient surnommés "The Dice" pour les multi-faces que je cachais ou que je montrais.
En Corse c'est une amie qui récolte ma colère de ce système capitaliste. Cette amie étant plongée voir noyée dans cette mondialisation de la bêtise.
Une baignade de nuit m'apaise, m'apporte la lumière à travers la lune et les fées aquatiques, les plantons qui brillent, magique.
Au retour de la Corse, j'ai des boutons étranges sur le torse, le médecin insiste en me posant des questions liées au Sida. En attendant les résultats, je me prépare au pire, à la mort. Ou peut être au meilleur, à la libération de ce monde mal sain. Semaine longue ou je me sens déjà dans l'au-delà.
La relation, pas encore finie, en prend encore un coup. Des pensées me disent que c'est elle qui m'aurait transmis le virus. Mais les résultats sont là : "négatif". Soulagement, mais de quoi? J'étais prêts à partir, je voulais fuir.
Un travail dans le monde virtuel qui me plaisait pas. Je quitte tout. Je m'envole pour 2 semaines au Maroc. Surf, océan, rien. Mais c'est trop court. Au retour, elle n'est plus là, seul, enfin, remise en question.
Un projet arrive "bobybird", avec un ami de l'école d'ingénieur. Projet d'un portail web de type "réseau social" pour mettre en contact des gens qui veulent faire du sport. Peut on vraiment parler de social à travers le virtuel? Qu'est devenu le sport? Une médiocratie médiatique dans lequel règne la compétition et non plus le plaisirs du sport, l'espoir, e-spoir, e-sport. A l'époque je ne me pose pas ces questions, je crois au projet, j'y fonce la tête baissée. Des heures de travail passent, la fatigue s'accumule, la folie prend place petit à petit. Une rencontre avec des investisseurs haineux, le projet prend une tournure monétaire malsaine, ma tête s'emballe, je m'envole pour Paris. Dans l'avion je fais la connaissance de l'avocat du diable. Le satan qui vit en moi veut se lier avec cette rencontre. La folie prend trop de place. Hôtel perdu dans Paris, je me retrouve perdu dans un lit entre un Japonais à ma droite qui incarne le sur-respect, et à ma gauche sont total opposé, un Américain. Je m'endors dans un monde intérieur. Les images défilent à toute vitesse. Le drapeau américain fait peur, trop de lignes, trop compliqué, trop rationnel. Le drapeau japonais est beau, rond, mais le rouge, pourquoi ce rouge violent au milieu de ce blanc? Et moi, pourquoi entre ces deux extrêmes? Suisse? Suis-je Suisse? Croix, carrés, coins qui font mal, encore ce rouge et ce blanc. Je repense, re-design le drapeau de la confédération. Deux ellipses, l'univers, mais le cadre dérange. Les limites n'existent pas, infiniment grandes, infiniment petites se rejoignent. Le microcosme est le début du macrocosme, vice et versa. Dans l'au-delà de l'au-delà, on revient au commencement du commencement.
A mon tour, ma vie défile, en sens inverse, mais cette fois je comprends, je décompose ce qui c'est mal composé. Il faut laisser la lumière purifier et défaire le mal qui ronge depuis longtemps. Des pourquoi, qui n'ont jamais eu de réponses, gisent dans ce corps. Je pleure, je me libère, l'énergie négative peut sortir, le moi que j'ai caché au fond peut sortir. On est 2 maintenant, on doit s'unir mais pas tout de suite.
A 2 on est plus fort, seulement si il y'a un équilibre. Il faut trouver cet équilibre pour s'unir. Unir cette double personnalité, cette double force qui réside en chacun de nous. Sous le signe du gémeaux, ayant grandit entre 2 nations différentes, 2 parents unis par l'émotion et la haine. Cette double personnalité à toujours été à la lumière, mais à l'époque incomprise et refoulée, elle a créer plus de dégâts que de bien.
Au réveil, la fatigue est toujours là, la fréquence monte d'un cran, les pensées doivent se poser sur papier. Ecriture d'une sorte de biographie encore mal digérée. La lumière grandit mais est loin d'avoir pénétré tous les recoins de l'inconscient et du conscient.
Rencontre de mes amis virtuels, l'ombre de mes amis, ombre qui me compose encore. Ballades dans la ville de Lumière, Paris, lumière virtuelle aussi. La tristesse, misère, et pauvreté.
Je pleure encore pour me libérer de cette lumière virtuelle qui s'accompagne de tous ses malheurs.
Au retour en Suisse, s'enchaine prise de contacts avec mon moi le plus lointain. Avec des amis enfouis, oubliés. Ceux qui me compose aussi. Sans eux je ne suis rien, sans moi ils ne sont rien. En décroissance avec mes connaissance, je plonge dans les profondeurs, en amont de l'inconscience.
Jusqu'à l'abysse, ce néant, mes parents, ma soeur. L'incompréhension tel que des millions de soleils absorbés par un trou noir.
J'ai compris trop tard, la prochaine fois je ne crierais pas mon bonheur sur les toits. L'impression d'avoir été un soleil en mutation, je suis passé de la naine bleue à la géante rouge ou vice et versa. Qu'importe la taille, il y'a eu transformation, changement de forces. Toutes mes particules se sont décomposées pour se recomposer avec les mêmes briques mais selon un autre ordre. Un création ou recréation de la lumière.
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