Né à 21h21 (pas vraiment mais j'aime me le dire) le 7 juin 1980, ou mort d'une vie antérieur de foetus ou intérieur, vie et mort au même moment.
Conçu 9 mois avant, ne sachant toujours pas par quel miracle. En tous cas pas celui de l'amour. L'amour d'une mère peut être mais pas l'amour d'un couple ou juste illusion de l'amour.
Des parents qui font un enfant sans vraiment se demander pourquoi. Surement pour essayer de souder une incohésion entre les deux.
Un père qui fait des gazon gazon, langage bête, qui fait rire bêtement.
Un père qui ne pas à son fils la nature, mais le monde virtuel. Le faux monde. Celui derrière lequel on se cache pour pas vivre la réalité qui est si belle. Cette réalité qui offre liberté, qui fait mal parfois, mais si belle.
Le virtuel se cache dans la facilité, la rapidité du 0 et du 1. Il est laid, il est simple, il est carré. Carré comme ces pixels des écrans rectangulaire. Ceux qui éclaire les humains tel les papillons de nuit autour d'une lampe, et au final brulent leurs ailes.
Un enfant qui aurait aimé comme tant d'autres que son père lui montre ses passions, plaisirs, forces. Un enfant qui aurait voulu être fière de son père, mais comment? Celui-ci rentre tard du travail, pose son fessier dans le canapé, allume l'écran et devient bêtement carré comme les images diffusées. Ame happée par le virtuel, par cette média-cratie, cette médiocrité.
Les médias vous font ingérer la peur de la désinformation. Vous finissez même d'avoir peur de la peur elle même.
L'enfant essaye de créer, d'imaginer à travers des jeux, des constructions, des questions, des "pourquoi?".
Ces "pourquoi" agace les parents qui ne savent pas répondre, ils ne cherchent pas à savoir répondre. La violence et l'abus de pouvoir remet l'enfant à coups de pantoufles dans ce monde carré.
L'enfant essaye de grandir, d'évoluer dans ce monde carré qui semble lui être destiné. Il en veut à ses parents, à son père surtout. Il s'entoure de vrais et de faux amis. Mais il a l'impression de grandir seul face à beaucoup d'incompréhension du système qui l'entoure.
-- Education --
Des dictées, des calculs abstraits, des langues étrangères, des notes. On essaye d'enfoncer tout sa dans le cube qu'a remplacé la tête de l'enfant. A l'école on ne parle pas de la vie, du respect, de l'amour.
L'école pense que c'est aux parents de leur apprendre ça. Mais les parents pensent qu'on leur apprend ça à l'école. Partie de ping-pong ou l'enfant est la balle, encore blanche qui prend des coups mais n'a rien demandé.
Des professeurs qui se placent hiérarchiquement au dessus de l'élève et essayent non pas de lui transmettre un savoir mais de lui forcer à apprendre. Apprendre des choses qu'il ne veut pas forcément savoir. L'enfant à un pouvoir, comme tous les autres enfants. Celui de créer. Ce pouvoir perdu par la maturité. Il aimerait développer ce pouvoir, le partager avec les autres, mais ce pouvoir passe inaperçu aux yeux de l'éducation. Il est presque renié.
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